Ghinzu - Electronic Jacuzzi (2000)
Formé en 1999, Ghinzu a à ce jour sorti deux albums, Electronic Jacuzzi et Blow. Bien qu'entourée d'une aura de mystère, la formation belge ne cesse d'accroître le nombre de ses défenseurs. Le secret ? Une musique à la fois planante et péchue, qui évite tous les clichés du genre, mêlant allégrement rythmes rock et jazzy, dont l'instrument qui se démarque le plus souvent est sans conteste le clavier.
L'album Electronic Jacuzzi s'ouvre en douceur en nous plongeant dans des méandres obscures avec Turn Up The Satan. La rythmique, se mêlant au clavier, s'accorde à merveille à la voix basse du chanteur John Stargasm. Un premier titre qui fait mouche sans pour autant nous dévoiler toutes les saveurs de Ghinzu !
Car la suite, bien que très différente, est toute aussi savoureuse : Dolly Fisher, premier single de l'album, reste sans conteste l'une des pièces maîtresses de l'album. Guitares déjantées, piano clavier hypnotique, refrain magnifique,... une merveille !
Dragon pourrait faire penser, de par ses accords de guitares, à une musique tout droit sortie d'un film de Tarantino. Avec ses effets, ce titre nous dévoile un autre côté du groupe.
La basse est à l'honneur dans l'excellent R2D3 et reste dans l'esprit des autres titres : un esprit déjanté, énervé mais planant.
Thoughts Behind The Scene rappelle peut-être un peu trop le titre d'ouverture, une pointe de Radiohead en plus. Electronic Jacuzzi débute de façon telle que l'on sait que ça va être grandiose : le clavier joue sans cesse la même mélodie, accélerant le tempo à chaque mesure. On attend qu'une chose : que ça pète ! Et on est pas déçu du voyage, lorsque la détonation se fait entendre !
Dracula Cowboy et One Shot Ballerina n'apporte rien de plus que ce qui nous a déjà été donné d'entendre mais reste malgès tout d'excellents titres.
L'album se clôt avec Bingo It's Heaven, morceau de presque 17 minutes mélangeant le plus les genres et les ambiance. Il fallait au moins ça pour ne pas être en reste après les bijoux que l'on venait d'écouter !
Lorsque l'album se termine, on est mitigé entre deux sentiments : celui d'avoir eu à faire à un groupes en phase de devenir dantesque, une de ces perles que l'on rencontrent que rarement, et celui d'avoir loupé un épisode. Ce sentiment s'explique sans aucun doute par le fait que la musique de Ghinzu n'est pas forcément des plus faciles à aborder, mais surtout du fait qu'elle est tellement riche qu'on a l'impression de ne pas avoir fait attention à tout. Un seul moyen de remédier à ça : se le réécouter une nouvelle fois !
Chronique réalisée par Silicate
Site officiel : http://www.ghinzu.com/index/index.asp
L'album Electronic Jacuzzi s'ouvre en douceur en nous plongeant dans des méandres obscures avec Turn Up The Satan. La rythmique, se mêlant au clavier, s'accorde à merveille à la voix basse du chanteur John Stargasm. Un premier titre qui fait mouche sans pour autant nous dévoiler toutes les saveurs de Ghinzu !
Car la suite, bien que très différente, est toute aussi savoureuse : Dolly Fisher, premier single de l'album, reste sans conteste l'une des pièces maîtresses de l'album. Guitares déjantées, piano clavier hypnotique, refrain magnifique,... une merveille !
Dragon pourrait faire penser, de par ses accords de guitares, à une musique tout droit sortie d'un film de Tarantino. Avec ses effets, ce titre nous dévoile un autre côté du groupe.
La basse est à l'honneur dans l'excellent R2D3 et reste dans l'esprit des autres titres : un esprit déjanté, énervé mais planant.
Thoughts Behind The Scene rappelle peut-être un peu trop le titre d'ouverture, une pointe de Radiohead en plus. Electronic Jacuzzi débute de façon telle que l'on sait que ça va être grandiose : le clavier joue sans cesse la même mélodie, accélerant le tempo à chaque mesure. On attend qu'une chose : que ça pète ! Et on est pas déçu du voyage, lorsque la détonation se fait entendre !
Dracula Cowboy et One Shot Ballerina n'apporte rien de plus que ce qui nous a déjà été donné d'entendre mais reste malgès tout d'excellents titres.
L'album se clôt avec Bingo It's Heaven, morceau de presque 17 minutes mélangeant le plus les genres et les ambiance. Il fallait au moins ça pour ne pas être en reste après les bijoux que l'on venait d'écouter !
Lorsque l'album se termine, on est mitigé entre deux sentiments : celui d'avoir eu à faire à un groupes en phase de devenir dantesque, une de ces perles que l'on rencontrent que rarement, et celui d'avoir loupé un épisode. Ce sentiment s'explique sans aucun doute par le fait que la musique de Ghinzu n'est pas forcément des plus faciles à aborder, mais surtout du fait qu'elle est tellement riche qu'on a l'impression de ne pas avoir fait attention à tout. Un seul moyen de remédier à ça : se le réécouter une nouvelle fois !
Chronique réalisée par Silicate
Site officiel : http://www.ghinzu.com/index/index.asp